La stratégie de la France face à la vaccination

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Covid-19 : comment la France se prépare à la vaccination ?

C’est un peu la nouvelle que pas mal de personnes attendaient et qui concerne l’arrivée du vaccin contre le covid-19. En ce sens le gouvernement est en train de déployer tous les moyens, pour faire parvenir suffisamment de doses, pour une première campagne massive qui devrait avoir lieu prochainement. Voici donc plus amples informations sur le sujet en reprenant les informations parus dans le journal Libération.

En ce jour, la Haute Autorité de Santé devrait apporter des précisions supplémentaires, sur la prochaine campagne de vaccination.

Pour le moment ce que l’on sait c’est que les premières doses devraient arriver sur le territoire à partir de janvier 2021. Alors que l’on évoquait la possibilité de voir venir les premiers vaccins pour décembre 2020, la préparation est telle que le déploiement sera plutôt envisagé dès le mois de janvier prochain. D’ailleurs la Haute Autorité de Santé devrait s’exprimer sur plusieurs détails concernant la prochaine campagne de vaccination dont la précision du calendrier pour 2021. Le but sera avant tout de prioriser les vaccins comme cela avait été annoncé depuis le début (les personnes les plus fragiles et le corps médical seront vaccinés en priorité).

Mais au fait quel vaccin aurons-nous ? D’après les informations recueillies dans le journal Libération, le candidat est le vaccin mis au point par la collaboration des laboratoires Pfizer et BioNTech. Pour autant le feu vert est encore attendu par l’Agence Européenne du Médicament, afin de finaliser la mise sur le marché de ce vaccin. L’autorisation devrait être accordée d’ici la seconde quinzaine du mois de décembre 2020. Combien de doses seront disponibles d’ici le mois de janvier 2021 ? La France estime que d’ici janvier 1.5 millions de vaccins seront disponibles en deux injections. En effet, le vaccin se fait en deux temps, après une première injection, l’usager recevra une seconde dose 28 jours après la première.

Un suivi sera ensuite réalisé auprès des individus vaccinés, afin de contrôler la réponse de l’organisme face au vaccin et de s’assurer que tout va bien. Comme nous le disions plus haut, une sorte de liste sera établie, afin que les profils les plus fragiles soient vaccinés en premier. Cela concernera les personnes âgées, les personnes fragiles dont celles qui ont une maladie chronique ou auto-immune, et bien entendu le corps médical qui est plus confronté à de potentielles contaminations au covid-19. Comme le soulignait Olivier Véran, le Ministre de la Santé, le vaccin permettra de vivre « mieux » et de reprendre le dessus sur la pandémie qui bouleverse nos modes de vie.

Mais la campagne de vaccination devra se faire en plusieurs temps, parce que sur tout le territoire Français, on estime que 30 millions de Français sont considérés comme étant des profils à risque. En revanche alors que dans certains pays on parle de vaccination obligatoire sur toute la population (comme c’est actuellement le cas en Espagne, bien que rien ne soit confirmé pour le moment), le vaccin ne sera pas imposé par le gouvernement Français. D’ailleurs toujours selon les renseignements du journal Libération, à peine 41% des Français seraient d’accord pour se faire vacciner, ce qui reste quand même assez mitigé finalement. Les chiffres proviennent d’un sondage réalisé par l’IFOP. Mais sinon, le vaccin des laboratoires Pfizer et BioNTech sera l’unique sur le marché ?

Apparemment non, d’autres vaccins devraient rejoindre celui de Pfizer et BioNTech dont celui du laboratoire Modena et AstraZeneca. Une fois que toutes les autorisations seront données, d’autres vaccins devraient ainsi voir le jour, pour plusieurs raisons. Premièrement, afin de répondre à une demande qui reste massive littéralement ! Ensuite, parce qu’il semblerait que le vaccin des laboratoires Pfizer et BioNTech soit plus compliqué à conserver côté logistique. En effet, il doit etre conservé à -70 degrés Celsius ce qui rend son transport et sa distribution un peu plus rigoureuse, alors que les autres vaccins ont une conservation plus « simple ».

Afin d’aider à rendre plus fluide la distribution, le gouvernement va mettre en place de nouveaux centres de vaccination ou bien organiser les futures campagnes de vaccination, au sein des centres de dépistage déjà présents. Mais le plus important sera concernant l’implication des médecins généralistes qui vont devoir effectuer la plus grande partie des vaccins à échelle locale et pour ce faire, la logistique doit être la plus rapide et efficiente possible. Voilà concernant le nouveau du jour et si vous le souhaitez, il est possible de réagir en commentaires. Sinon, veuillez retrouver la lecture initiale qui apparait dans le journal Libération via le lien suivant.

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